Arche de Zoé : Nicolas Sarkozy s'est rendu au Tchad

Publié le : 05/11/2007 05 novembre nov. 11 2007

Nicolas Sarkozy s’est rendu à N’Djamena dimanche pour ramener les quatre hôtesses de l’air espagnoles et les trois journalistes français inculpés dans l’affaire de l’Arche de Zoé et laissés libres par la justice tchadienne. Dix autres Européens restent inculpés et écroués pour enlèvement ou complicité : le chef de l’Etat a souhaité qu’ils soient jugés en France, comme le permettent, selon lui, des accords de 1976 signés par les deux pays.

Les hôtesses de l'air et les journalistes ramenés chez eux
Le président de la République Nicolas Sarkozy s’est rendu à N’Djamena, au Tchad, dimanche afin de ramener chez eux les quatre hôtesses de l’air espagnoles et les trois journalistes français inculpés dans l’affaire de l’Arche de Zoé, et laissés libres par la justice tchadienne. Visiblement éprouvés, mais surtout soulagés, Jean-Daniel Guillou (Synchro X), Marc Garmirian (Capa) et Marie-Agnès Peleran (France 3 Méditerranée) ont remercié à leur arrivée tous ceux qui les ont soutenus sans pour autant s’épandre sur le sujet puisqu’ils se sont abstenus de tout commentaire sur L'Arche de Zoé ou leurs conditions de détention. Concernant la polémique provoquée par l’opération, Mme. Peleran a déclaré : « On sait, on est au courant. On va rentrer d'abord et on vous dira ça demain ou dans les jours qui viennent ». A propos des conditions de détention au Tchad et de l'état dans lequel se trouvent leurs ex-codétenus, M. Garmirian a précisé : « On verra ça plus tard. On vous dira ça demain à tête reposée ».

Dix autres européens restent inculpés et écroués
Dix autres Européens – les six membres français de l'ONG L’Arche de Zoé, les trois stewards espagnols et le pilote belge de l'avion qui devait amener les 103 enfants africains en France – restent inculpés et écroués pour enlèvement ou complicité. Lors d'une conférence de presse à N'Djamena avec le président tchadien, Nicolas Sarkozy a souhaité qu’ils soient jugés en France, comme le permettent, selon lui, des accords signés en 1976 par les deux pays. Un juge français viendrait « vraisemblablement au Tchad », a-t-il ajouté, afin de trouver une solution « le plus rapidement possible, en termes de semaines », même s’il a conscience que le président Idriss Déby a « aussi ses propres contraintes » et qu'il devait « en tenir en compte ». Quant aux rumeurs selon lesquelles le chef de l’Etat aurait fait pression en faveur de la libération des sept Européens, M. Déby a assuré que « les magistrats ont procédé dans le respect de leur indépendance jusqu'à parvenir à la libération des hôtesses de l'air qui ne sont pour rien dans cette affaire ». « Les journalistes (...) ont coopéré avec la justice, a-t-il repris, et s'ils ont été libérés, c'est parce qu'ils se sont défendus ». Cet article n'engage que son auteur.

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